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Au commencement

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Le mouvement a été créé en 1923 par Robert Gamzon, dit Castor.

Agé de 17 ans, il a l'occasion d'observer un camp de scouts protestants et l'idée lui vient de proposer ce type d'activités à ses coreligionnaires.

Le mouvement démarre comme un patronage. Le 26 mai 1923, la patrouille des bluets fait sa promesse scoute en la synagogue de Versailles. Robert Gamzon obtient le soutien et l'appui de plusieurs personnalités civiles et communautaires dont l'écrivain, poète et essayiste, Edmond Fleg inspirateur, conseiller du Mouvement, Chef Fleg, président des EEIF.  Ensemble, ils structurent le mouvement, ses instances et militent pour une vision originale.

 

L'originalité repose sur quelques principes fondamentaux dès le début des années 20 : pluralisme et Minimum commun, éducation des garçons et des filles, développement territorial. 

Gamzon, appuyé par Chef Fleg, est très attaché à la diversité dans l'unité, à la recherche d'une harmonie.

Il proclame "Recherchons ce qui nous unit et laissons dans l'ombre ce qui nous sépare". Il prône, défend et milite pour le pluralisme et met en place le Minimum commun, concept qui facilite le « pluralisme » et marque la capacité d'ouverture et d'accueil du Mouvement.

Chef Fleg rêve d’un mouvement de jeunesse où juifs pratiquants et non pratiquants, sépharades et ashkénazes, orthodoxes et libéraux…pourraient se réunir pour échanger, partager, transmettre. C’est d’ailleurs sous la condition que les EIF accueillent la population juive dans sa diversité qu’il accepta de devenir Président des EIF.
Il déclare à son arrivée à la présidence des EIF :
« Tous les enfants juifs, quelle que soit leur éducation familiale et juive, doivent pouvoir être E.I.
Aucun cloisonnement n’est admissible.  Notre mot ordre devait être : accepter tout jeune juif se
reconnaissant comme tel, à quelque titre que ce soit »

Ainsi, Robert Gamzon écrira plus tard « J’étais heureux de voir un homme de la valeur de Fleg penser comme moi que le scoutisme pouvait être une occasion unique de rassembler toutes les tendances de la jeunesse juive de France »

Gamzon souhaite aussi développer le Mouvement dans l'espace géographique. Il commence par l'Est de la France où la communauté de Strasbourg compte de nombreux coreligionnaires engagés sur le plan religieux puis il se tourne également vers la Méditérrannée : il  se rend au Maroc, en Tunisie et en Algérie où des groupes EI essaiment, pour le plus grand bonheur des jeunes et des familles sur place.

Très vite, la place des jeunes filles dans le Mouvement se pose. 

Les jeunes filles catholiques sont membres de l'association des Guides de France créée en 1923, qui fusionnera avec les Scouts de France en 2005. En 1921, la création de la FFE (Fédération Française des Eclaireuses) donne l'occasion de proposer le scoutisme aux filles. D'inspiration protestante, la FFE s'ouvre rapidement aux éclaireuses laïques puis,  à partir de 1927, aux éclaireuses israélites après un accord passé entre R.Gamzon et la FFE. Les Eclaireuses Israélites ont d'emblée, une double appartenance à la FFE et aux EI, en partageant notamment avec leurs homologues masculins, la formation des cadres. Les EI deviennent le premier Mouvement de scoutisme co-éduqué. 

Les EIF pendant la Seconde Guerre Mondiale

En 1933, 10 ans après la création du Mouvement, Hitler arrive au pouvoir en Allemagne et des milliers de familles juives se réfugient en France, beaucoup d'enfants seront accueillis dans les groupes EI. 

En 1934, Gamzon installe les EIF dans leur local principal, avenue de Ségur et y crée un atelier de menuiserie et de serrurerie pour recevoir et apprendre un métier aux jeunes immigrés allemands et polonais qui arrivaient en France.

Conscient du danger à venir, Gamzon délégua aux responsables scouts d'identifier des lieux loin de la capitale, dans le Sud Ouest, qui pourraient accueillir et abriter des enfants. 

Les chefs scouts mobilisés par la guerre, ce sont les cheftaines qui ont pris le relais encadrées par Denise (Pivert), l'épouse de Robert Gamzon. Des centres d'accueil pour les enfants ont pu s'ouvrir dans les centres préalablement repérés notamment à Moissac.

Conscient des desseins du gouvernement de Vichy, Gamzon ouvre aussi des chantiers ruraux, centres agricoles notamment à Lautrec (près de Toulouse) avec l'aide officielle fournie aux institutions similaires qui ont fleuri dans le pays. Ces chantiers ont accueilli des EI et ont aussi été fréquenté par d'autres jeunes gens ou familles dans l'incapacité de poursuivre une activité professionnelle du fait des lois anti-juives du gouvernement.

Puis les rafles ont commencé et "la Sixième" s'est mise en place (sixième section de l'UGIF (Union Générale des Juifs de France)). Cette organisation de résistance fabriquera des faux papiers, aidera à cacher des enfants dans des couvents, chez des paysans, ou à leur faire passer la frontière suisse comme s'il s'agissait d'un groupe de jeunes scouts en balade en plein air.  

 

En 1946, pour reconstruire le judaïsme décimé par la barbarie nazie, Robert Gamzon fonde l'Ecole des cadres Gilbert Bloch dite d'Orsay qui accueillera pendant des années des centaines d'étudiantes et d'étudiants désireux de concilier leurs études académiques avec l'étude juive. Manitou (Rav Léon Achkenazi) prendra le relais de Castor au bout de 3 ans et assurera la direction spirituelle de cette école qui a marqué de son empreinte tant de générations. 

Puis, en 1949, Castor constitue un noyau de cadres du mouvement, (le Garin EI) qui décident de rejoindre le tout nouveau pays d'Israël pour aider à la construction de l’Etat et tenter l'aventure d'un kibboutz EIF.

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Dans les années 1950-60, les EIF participent à l’accueil et à l’intégration des jeunes juifs arrivant d'Afrique du Nord.

Ils mènent en parallèle des actions en faveur du tiers-monde notamment des voyages humanitaires, des collectes d’argent ou encore des envois de vêtements et de médicaments au Sénégal ou au Cameroun. 

En 1966, le mouvement est reconnu d'Utilité Publique. Et la Branche Perspective (15-17 ans) voit le jour. 

En 1969, les Eclaireurs Israelites de France deviennent officiellement les Eclaireuses et Eclaireurs Israelites de France. 

Les années passent et l’engagement du mouvement reste intact. Actions en faveur des handicapés avec l’intégration d’un groupe d’aveugles au sein des EEIF, actions sociales, culturelles et éducatives en Israël et investissement dans les villes de développement. 

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Dans les années 1980-90, les EEIF mènent des actions pour les communautés en péril en Syrie, en Ethiopie, en URSS ou encore en Yougoslavie ou se mobilisent pour différentes situations inadmissibles comme la profanation du cimetière de Carpentras ou le génocide au Rwanda. Bien que mouvement apolitique, les EEIF luttent toujours contre toute forme de discrimination (les EEIF sont depuis signataires de la charte Respect Zone) et s’engagent au service de toute situation qui met en danger la dignité humaine.

Les EEIF s'engagent pour lutter contre toute forme de discrimination tant sur le plan social (Création de l'opération HSP : Hag Sameah Lé Pessah) que politique ou mémoriel (engagements au moment des grands procès en France ou en Europe par exemple contre Klaus Barbie (1983-1987) ou Maurice Papon (1997-1998) notamment).

En 1989, le 22ème Conseil National a lieu en Israël ou est proclamée la charte de Jérusalem. 

Le mouvement s'étend avec la création de nouveaux Groupes Locaux comme Buffault, Bar Cokhba, Yona à Paris et en Ile de France.

 

En 1993, les EEIF fêtent leur 70ème anniversaire à Mende (Lozère) avec comme thème 70 ans d'engagements.

Puis le Conseil National de 1994 à Verneuil/ Avre: Diversité et Unité- Meayahid Leyahad marque le début d'une refonte de la pédagogie avec la refonte de nouvelles méthodes de branches en BC et en BM: Boné en BC et Léa en  BM (méthode AZIMUT) deviennent des personnages de référence. La loi des EEIF est reformulée. 

Début 1997, un colloque sur les EIF dans la guerre se tient à Paris et réunit des contributeurs qui livrent des témoignages exceptionnels (cf Revue d'histoire de la Shoah- le monde juif publié par  le CDJC : Actes du colloque) 

Les années 2000 voient émerger une nouvelle équipe de direction, et les EEIF se développent en Israël, et accueillent des enfants israéliens francophones dans les camps d'été. Cela conduit à la création du GL Israël Ron Arad.

Un partenariat est noué avec l'association “Little Dream” pour favoriser l'intégration d'enfants de familles en difficulté socio-économiques pendant les activités et les camps. 

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En 2003, les EEIF fêtent les 80 ans du mouvement à Périgueux (Dordogne) avec des manifestations diverses comme un colloque sur l'engagement, un Gala avec l'humoriste Elie Semoun et le grand Klezmer et un rassemblement de plus de 4000 personnes. 

Les EEIF éditent un Sidour (livre de prières) d'une qualité pédagogique exceptionnelle avec des textes en hébreu, en phonétique, la traduction et notamment des commentaires et des explications qui constituent un trésor pour favoriser la transmission.

 

En 2008, les EEIF renouent avec la formation des Zadecks (chefs d'équipe), un peu délaissée au niveau national pendant quelques années et avec un stage qui réunit les animateurs de toutes les branches. Puis en 2009, se tient le 25ème Conseil National à La Chapelle en Vercors, "Eclairons notre avenir". Il augurera le déploiement régional de l'action des EEIF, avec notamment, la mise en place d'une région Est -pilote- et le lancement de l'opération  "1 tonne de jouets pour Hannoukka", en région parisienne.

Il affirmera également la politique sociale des EEIF pour favoriser la participation des tous les cadres à la formation, priorité pour garantir la qualité éducative des activités et camps. Déploiement du nouveau Plan National à la Formation.

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En 2010, un réseau d'anciens est crée, Générations EI. 

Les EEIF s'engagent également dans une mission de "Découverte du Judaïsme" initiée par le diocèse du Sud Ouest. 

Ils mettent en place un partenariat avec le Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme (mahJ), et le Mémorial de la Shoah pour favoriser l'accès à la culture des Groupes Locaux et faciliter les accès aux musées de tous les enfants.  

En 2011, se tiennent en Ile de France , les premières Maccabiades inter BC et une importante délégation des EEIF se rend au 22ème Jamboree Mondial en Suède.

 

Ces rencontres et échanges conduiront la fédération du Scoutisme Français à se porter candidat pour accueillir le Roverway en France, en 2016

En septembre 2021, une cinquantaine  de cadres des EEIF se rend en Israël sur les traces de Manitou et de Gamzon et reprend contact avec les enfants de Denise et Robert qui les reçoivent chaleureusement. C'es également l'occasion de leur présenter la réédition de TIVLIOUT, le livre de Gamzon. 

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En 2013

Célébrations du 90ème anniversaire du Mouvement : Vivre ensemble l'engagement

Colloque à l'UNESCO en février, Cérémonie de la Promesse à Versailles le 26 mai

Grand rassemblement de 6 000 participants à Cussac Fort Médoc, en juillet

Divers rassemblements en régions et en Israël

1er minicamp d'une semaine, en juillet pour des enfants de 6-8 ans. 

2014-2018

Accroissement significatif des effectifs

Lancement des  soirées VIP (Viens Instruis-toi et Partage), pour répondre aux attentes des animateurs en matière de contenus de formation et à leur volonté de partager des moments conviviaux- hors stage de formation, ces soirées de réflexion, de rencontres et de partage sont proposées aux animateurs de la région parisienne, à raison d’une soirée par mois. Exemples : rencontre avec des personnalités du monde communautaire et civil, projection suivie d’un débat, conférence, atelier ou célébration d’une fête du calendrier juif. 

2 Conseils Nationaux en 2014 à Jambville (Buisson Ardent) et en 2018 à Jérusalem (Des Racines et des Ailes) permettent aux animateurs de réfléchir, de mettre en regard le projet éducatif des EEIF et les questions de société et de réaffirmer les valeurs fondamentales du Mouvement ancré dans le 21è siècle. 

Suite aux CN, réflexion et mise en œuvre de nouvelles méthodes de branche :  ALE en BC et TYOUL en BM.  

Suite au stage de formation de décembre 2015 (Ani ve ata)  et à la première initiative du projet "Ecole d'Orsay" qui consiste à recréer l'atmosphère et les contenus de cette école des cadres créée par Castor en 1946, les EEIF instaurent le programme de formation continue STAM (Savoir Transmettre Animer Maitriser) à Paris et en régions.

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2018 -2022

Lancement de la revue de pensée juive en mouvement, L'éclaireur. Un premier numéro sur l'audace, largement diffusé et qui souhaite participer au renouvellement de la pensée juive, dans l’esprit de la mission d’éducation et de transmission des EEIF. Il s’adresse à un large public de jeunes adultes et d’adultes, désireux d’ancrer leur action dans la sagesse que recèle la pensée juive, elle-même nourrie et en dialogue avec d’autres traditions.

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En 2019, suite à nombreux échanges avec la Mairie de Paris, les EEIF ont inauguré un Gymnase à la mémoire de Denise et Robert Gamzon dans le 12ème arrondissement de Paris.

En mars 2020, la pandémie mondiale du coronavirus aurait pu mettre en veille toutes les activités, les rassemblements, week ends en présence d’enfants, rompant tous les liens sociaux, et rendant impossible toute forme de réunion en présentiel ou de séances de formation des cadres. L’objectif était de se protéger en restant chez soi.

Les EEIF ont suivi les mesures gouvernementales mais, fidèles à leurs valeurs d’engagement et de solidarité, ils  ont imaginé de nouveaux dispositifs pour soutenir les populations les plus fragilisées et maintenir le lien avec les enfants, et les adultes au sein du Mouvement.

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En 2003, les EEIF fêtent les 80 ans du mouvement avec des manifestations diverses comme un colloque sur l'engagement, un Gala avec l'humoriste Elie Semoun et le grand Klezmer et un rassemblement de plus de 4000 personnes à Périgueux. 

CONTINUITE PEDAGOGIQUE 

Les Groupes Locaux ont imaginé nécessaire de maintenir le lien avec les enfants en proposant des activités ludiques à travers, dans un premier temps, de carnets de jeux, énigmes, rébus, mots fléchés… envoyés aux familles par email.

Pour la fête de Pessah, les EEIF ont publié un livret pédagogique en plusieurs tomes avec des explications pratiques, des mélodies enregistrées accessibles par QR code des prières traditionnelles, des recettes spéciales Pessah et des jeux pour mieux comprendre l’histoire de la sortie d’Egypte et des commentaires plus approfondis.

 

La publication de ce livret a ensuite donné lieu à des séances de cuisine (pâtisserie) de Pessah par visioconférence, relayée sur Facebook et Instagram (selon l’idée de l’émission Tous en cuisine de M6 animée par Cyril Lignac)

L’utilisation des réseaux sociaux, notamment par les générations d’adolescents a permis de proposer différents défis qui ont mobilisé les jeunes, sur Instagram et sur Tik Tok (simuler un camp EI en confinement, écrire une chanson sur le thème du confinement, faire des chorégraphies à l’occasion de Yom Haastmaout…).

Pour les plus jeunes qui n’ont pas toujours accès aux réseaux sociaux, les animateurs ont privilégié les relations directes en organisant des phonings pour prendre des nouvelles ou en mettant en place des activités par visioconférence ou en leur proposant d’envoyer des lettres et des dessins aux personnes âgées dans les EHPAD.

Des initiatives ont également été prises sur les réseaux sociaux par différentes générations pour poster des chansons accompagnées ou non d’instruments.

Ce groupe fermé, nommé « Veillée chants » a eu un tel succès d’audience (plus de 5 000 personnes connectées) qu’une veillée chants en ligne s’est très vite mise en place.

Chacun pouvait se connecter soit sur la visioconférence soit sur les réseaux sociaux pour participer. 

Avec une organisation millimétrée, des répétitions son et image prenant en compte les aléas de l’outil technique (problème de latence, délai entre 2 prises de paroles qui conduit à une cacophonie inaudible), la publication du déroulé et des paroles des chansons sélectionnées, cet évènement a marqué profondément les esprits.

Quelques témoignages après cette première initiative de veillée chants en ligne

« Ce matin je me réveille comme après un retour de camp...
Alors que le monde entier est arrêté, les EEIF ont vécu hier soir une aventure extraordinaire.
Une veillée chants sur zoom a plus de 1000 connexions, j’ai la tête pleine de lalalala 🎼, des visages retrouvés, des airs fredonnés, des sourires d’êtres aimés, des rires et des larmes...beaucoup de nostalgie il faut bien se l’avouer 😉
Merci aux organisateurs d’avoir réalisé une telle prouesse, de nous avoir sortis de notre confinement le temps d’un soir...
Je suis tellement fière de mon mouvement ✌🏻😍
Et ben maintenant y a plus qu’à finir notre ménage 🧹🧺🧽 en chantant et le cœur rempli ❤️

Être EI c’est jamais fini, EI un jour EI toujours »

« Hier soir, on a vécu une soirée exceptionnelle, unique, hors du temps...Une veillée chants EI internationale !On a chanté, on a dansé, on s’est retrouvé !On était plusieurs milliers!Mais quelle joie et quel bonheur cette petite parenthèse dans un moment si particulier qu’est ce confinement...Un grand MERCI et BRAVO aux organisateursEt les autres...C’était tellement...TOUT !EI un jour EI toujours ❤️❤️❤️ »

Enfin, les EEIF ont voulu s’adapter et imaginer des alternatives pour marquer les moments du calendrier des activités habituelles. 

Pour la journée du Yom Hashoah, les EEIF participent chaque année à la lecture ininterrompue des noms des juifs de France déportés, en collaboration avec le Mémorial de la Shoah et organisent une conférence-débat avec présentation d’une œuvre artistique (film, livre, tableaux…) traitant d’un thème liée à la Shoah, en présence des artistes et des témoins.

Mur des noms accessible ici

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En cette année de confinement, ces deux manifestations semblaient compliquées à mettre en place. Pourtant, et malgré la décision (sage) du Mémorial de la Shoah de fermer ses portes et de proposer un montage des cérémonies des années précédentes pendant les 24 h, les EEIF ont pu réaliser une lecture partielle, en direct, sur la plateforme de visioconférence ZOOM des noms du convoi 57, relayé sur la page Facebook du Mémorial et en partenariat avec l’ensemble des mouvements de jeunesse de la communauté juive et de la communauté scoute.

Cette lecture a été précédée par le témoignage bouleversant de l’artiste sculpteur Shelomo Selinger, en présence de plusieurs animateurs des EEIF qui ont pu lui poser des questions. 

L’audience de ces évènements nous a permis de réaliser combien il était important de les proposer pour continuer à être des passeurs de mémoire. (vidéo visible sur facebook)

Des actions de soutien aux personnes vulnérables

Les annonces de confinement sont arrivées au moment du lancement de la campagne récurrente des colis de Pessah : confection et livraison de colis avec des denrées alimentaires aux familles en difficulté ou personnes isolées pour qu’elles puissent passer Pessah dignement. 

Cette opération est réalisée en partenariat avec les associations sociales de la communauté juive, notamment le réseau Ezra. 

Adaptation nécessaire de l'opération : les EEIF ont adressé des bons alimentaires valables dans des supermarchés cachers à toutes ces familles.

Au-delà de cette opération, proposition de services à toutes les associations sociales pour

  • Prendre régulièrement des nouvelles, par téléphone, des personnes vulnérables

  • Aller faire des courses de première nécessité

 

Un véritable réseau s’est mis en place sur tout le territoire national afin de répondre le plus rapidement possible aux demandes. Les EEIF sont incompétents pour qualifier les demandes d’aide mais capables de se rendre rapidement chez telle ou telle personne pour aller faire des courses, au supermarché, à la pharmacie ou pour livrer des colis d’une famille à une autre. 

Un protocole sanitaire très strict a été imaginé pour ne mettre personne en danger et ce sont ainsi plus de 20 courses par jour qui ont pu être réalisées en Ile de France et également en régions.  

Pour faciliter la mise en relation des personnes qui ont besoin d’être livrées et celles qui peuvent livrer, une application utilisable sur smartphone et ordinateur a été développée : CONFINEI qui s’est avérée très utile et bien adaptée.

Pour finir, l'activité phare de Mouvement reste les camps proposés en été. 

Sans savoir s'ils pourraient se tenir, les EEIF ont construit des scénarios et émis des hypothèses pratiques et chiffrées en tenant compte des contraintes extérieures liées à la crise épidémique.  ET... les camps d'été 2020 ont bien eu lieu

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LES DATES DE CREATION DES GL

Source : RGL 2022-2023

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